Lalacan raf(a)les

encore un livre incontournable !

L’homme avance dans le signifiant dit l’autre. Mais le fanatique qui franchit les frontières en ulm et poursuit indistinctement des victimes qu’il tue pour l’exemple n’avance pas dans le signifiant, ou dans quel signifiant avance-t-il, ou recule-t-il dans le signifiant ? Tout se passe comme si le CLIC de l’arme automatique devenu métonymie, prenait désormais toute la place, occupait le signifiant à lui tout seul. Le trou dans la lalangue s’est à ce point agrandi, les mots effondrés dans le langage, et nous emmène-t-il sombrer avec lui.

Ici,

Une rafale, un grésillement de lignes, la perpétration d’une langue sans langage. Ni réminiscence-ruines, ni camouflet, ni décorum ni surtout rien : quelque chose qui fait rien malgré l’histoire de chaque monade : folle, comme est folle celle qui dicte le Sacrifice de Tarkovski.

L’aveu résigné de G. Bataille dans Être Oreste : "(…) mais la poésie, finalement, accepte la poésie." exhorte l’artiste à ne rien accepter, rien d’identifiable qui pourrait sinon servir d’exemple.